Saint-Boniface un dossier chaud, appuyons les !

Gros bon sens et éthique/rigueur
VS
technocratie et intérêt individuel

Que vous soyez résident de Saint-Boniface ou de toute autre ville environnante, ne sous-estimez pas la puissance du premier dossier d’OVAPP et de Saint-Boniface. Vous vous rappelez ce que les citoyens de Saint-Boniface ont réussi à faire pour leur école !

Soutenez dans tous les coins du Québec ce que Saint-Boniface vit, car d’autres le vivent également. Avec des dossiers aussi bien montés de la part des citoyens et des plaintes officielles et professionnelles déposées à la Commission municipale du Québec, OVAPP ne peut qu’appuyer ce projet en se mettant au service des citoyens.

Le dossier hautement médiatisé de la ville de Saint-Boniface met en relief le mécontentement de plusieurs citoyens face aux faits qui sont ignorés par la ville lorsqu'ils abordent des sujets et des préoccupations importantes lors des conseils municipaux. Leurs griefs se retrouve, la plupart du temps, sans réponse ou sans action concrète pour les problèmes majeurs de la ville.

On pense notamment aux refoulements des eaux récurrents de la rue Principale, qui remettent en question le développement domiciliaire. Les citoyens prennent aussi l’initiative dans d’autres dossiers ; ils s’interrogent sur l’honnêteté des employés municipaux et surtout sur l’application du code d'éthique de la ville, qui a été imposé à toutes les municipalités par le ministère des Affaires municipales.

Il y a également beaucoup de subventions qui dorment dans les coffres de l'État, car la ville fait face à de graves problèmes de main-d'œuvre. La rotation excessive et alarmante du personnel touche souvent directement des projets importants pour les familles et pour la revitalisation de la municipalité.

Ce fameux code d'éthique, imposé à toutes les municipalités, ne sert pas à grand-chose lorsque les élus sont en faute dans ce genre de zone grise. Est-ce le cas à Saint-Boniface ? De plus, plusieurs plaintes ont été déposées à la Commission d'urbanisme du Québec, qui n'a pas donné suite.

Cas isolé ?
Puissance des pouvoirs discrétionnaire, au service de qui ?

On peut aussi penser à d'autres municipalités, comme celle des résidents de Saint-Lin-Laurentides, qui manquent d'eau potable et redoutent l'impact du développement effréné de leur ville.

La jurisprudence est abondante en ce qui concerne les citoyens qui se sont mobilisés pour faire rétablir un certain bon sens, notamment dans le cas de dérogation mineure dans l'affaire Tobin c. Municipalité de Dunham, 2024 QCCA 69.

Attention, ce projet se veut proactif mais prudent. En appliquant nos valeurs de base, nous n'avons pas d’intérêt à invectiver une partie ou l’autre ou à aller à l'encontre des principes directeurs du Code de procédure civile, que les législateurs ont mis tant d’efforts à établir. La médiation est toujours le meilleur outil, et c'est ce que les citoyens de Saint-Boniface tentent de faire depuis plusieurs années déjà.

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